Juste la fin du monde
Texte de Jean-Luc Lagarce - mise en scène de Samuel Theis
Le fils aîné revient, pour annoncer qu’il va bientôt mourir.
C’est un dimanche, évidemment.
Louis est parti depuis longtemps. Il a quitté sa région natale, sa maison d’enfance, la famille qui l’a vu naître et grandir. Il voulait devenir quelqu’un. Renaître ailleurs. Loin des siens. Libre.
À sa famille, il envoyait des cartes postales. Pas de nouvelles, pas de confidences, juste un signe de vie. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan. À l’aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu’on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité. Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l’enfance, qui semble toujours nous rappeler, comme s’il était finalement le seul à nous faire tomber le masque.
C’est un dimanche, évidemment.
Louis est parti depuis longtemps. Il a quitté sa région natale, sa maison d’enfance, la famille qui l’a vu naître et grandir. Il voulait devenir quelqu’un. Renaître ailleurs. Loin des siens. Libre.
À sa famille, il envoyait des cartes postales. Pas de nouvelles, pas de confidences, juste un signe de vie. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan. À l’aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu’on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité. Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l’enfance, qui semble toujours nous rappeler, comme s’il était finalement le seul à nous faire tomber le masque.
Mise en scène – Samuel Theis
avec Sandrine Attard, Aymeric Lecerf, Pauline Moulène, Marie-Bénédicte Roy, Samuel Theis et les enfants : Laura Genovivo et Gabriel Baillot
Scénographie – Myriam Rose et Tiphaine Monroty
Création lumière – Kévin Briard
Création sonore – Antoine Richard
Création vidéo – Jean-Michel Briard et Samuel Theis
Spectacle lauréat du prix du Théâtre 13, du prix du jury et du prix de la SACD