Le Moche
Texte de Marius Von Mayenburg mise en scène de Aurélien Hamard Padis
Lette est un brillant ingénieur concevant des connecteurs de courant fort pour l’industrie automobile. Un jour parfaitement comme les autres, il apprend qu’il ne pourra pas présenter lui-même au public sa dernière réalisation. C’est son assistant qui s’en chargera. La raison paraît évidente à tout le monde, mais elle avait échappé à Lette jusqu’ici : il est beaucoup trop laid pour vendre quoi que ce soit ! Lorsque son
patron lui révèle sa laideur, il entre en état de choc et, même si sa femme tente de le rassurer sur sa beauté intérieure, Lette entreprend de changer de visage. Il fait appel à un chirurgien très renommé qui, puisqu’il n’est pas question de garder le moindre cm2 de l’horrible visage d’origine, affuble Lette d’une tête entièrement artificielle. C’est le grand tournant de la pièce : « le moche » est maintenant d’une beauté sublime, source de pouvoir autant que de convoitise. Bien que cette nouvelle apparence ne change rien à son bien-être profond, elle reconfigure entièrement ses différentes relations. Lette est appelé tout autour du globe pour vendre tour à tour son connecteur de courant fort et son visage. Il lui faut alors faire avec deux nouveaux paramètres : les femmes qui font la queue devant sa chambre d’hôtel, notamment une étrangement magnifique vieille dame, dont il s’accommode tant bien que mal, et les hommes autour de lui qui, les uns après les autres, se mettent à lui ressembler de
façon troublante… Le nouveau visage artificiel de Lette, entièrement recopiable, dont le chirurgien dote chaque nouveau patient, devient pour lui une malédiction : au milieu de tous ces hommes identiques, il n’est pas sûr de pouvoir rester authentique…
patron lui révèle sa laideur, il entre en état de choc et, même si sa femme tente de le rassurer sur sa beauté intérieure, Lette entreprend de changer de visage. Il fait appel à un chirurgien très renommé qui, puisqu’il n’est pas question de garder le moindre cm2 de l’horrible visage d’origine, affuble Lette d’une tête entièrement artificielle. C’est le grand tournant de la pièce : « le moche » est maintenant d’une beauté sublime, source de pouvoir autant que de convoitise. Bien que cette nouvelle apparence ne change rien à son bien-être profond, elle reconfigure entièrement ses différentes relations. Lette est appelé tout autour du globe pour vendre tour à tour son connecteur de courant fort et son visage. Il lui faut alors faire avec deux nouveaux paramètres : les femmes qui font la queue devant sa chambre d’hôtel, notamment une étrangement magnifique vieille dame, dont il s’accommode tant bien que mal, et les hommes autour de lui qui, les uns après les autres, se mettent à lui ressembler de
façon troublante… Le nouveau visage artificiel de Lette, entièrement recopiable, dont le chirurgien dote chaque nouveau patient, devient pour lui une malédiction : au milieu de tous ces hommes identiques, il n’est pas sûr de pouvoir rester authentique…
Texte - Marius Von Mayenburg
mise en scène - Aurélien Hamard Padis
Avec - Thierry Hancisse, Sylvia Bergé, Jordan Rezgui, Thirry Godard
Scénographie - Salma Bordes
Costumes - Claire Fayel
Lumière - Jérémie Papin
création sonore - Antoine Richard
Avec - Thierry Hancisse, Sylvia Bergé, Jordan Rezgui, Thirry Godard
Scénographie - Salma Bordes
Costumes - Claire Fayel
Lumière - Jérémie Papin
création sonore - Antoine Richard
Traduction - Laurent Muhleisen
Production - Studio Théâtre - Comédie Francaise






